[Couplet 1 : Schmidt]
Chaud patate mon pote, ose dire qu’j’ai pas la frite
L’homme à abattre d’un glock, je peux te dire que c’est le Schmidt
Moi connard, Mehdi Walter de mon prénom
Mon âme, tocard, illuminé, va t’faire de l’ombre
Y aura pas d’refrain, conseil de Chill bosse le couplet
J’ai son casque, enceinte sont mes oreilles de sextuplé
Bercé depuis le berceau, que de bon sons
Je peux percer avec mon stylo, tous les testons
Essaies, si tu peux, de fermer ta gueule
Vexé, si on veut, je parle tout seul
Comme tous les chanteurs, question réponses
Monologue du cœur, pour la foule une défonce
Pleine de sens, d’images, de phases très pertinentes
Je me vente, non je narre et de façon marrante
Différent comme Orel, en avance d’un temps
Arrogant, à l’appel présence et prestance
[Couplet 2 : Schmidt]
J’recommence, j’t’avais prévenu, y aura pas d’refrain
J’ai la plume qui me démange, et des mots qui ont faim
Fou, féroce, fougueux, je viens foutre le bordel
Trop de force, mon vieux, qui pourra me faire taire
Minez le terrain si vous voulez mais je lévite
Piner d’un coup d’rein, c’que tu voulais que j’crache vite
Ego trip, comme tu veux, je m’en bas les couille
Eh oh, si j’veux je passe ton corps à la fouille
Pas de douilles, pas de calibres et encore moins de cocaine
Pas besoin d’faire le voyou, pour pouvoir être dealer de rime
Bimbimbadaboum, je cite les Casseurs
Je frime, oui je l’avoue mais je suis à la hauteur
En moins de 2, 4, 6, j’t’ai enchainé à toute vitesse
Désolé si j’insiste mais j’suis le maître sans conteste
Céleste, ange déchu, en marche pour la vendetta
Mes excuse, si j’insulte mais dans le rap y a beaucoup d’naze
[Couplet 3 : Schmidt]
C’est quoi la Variap, un mélange de rap et de variét’
Que je sers à ma table, Schmidt remplis l’assiette
Ta tête, ton corps, ton cul, ta chatte et tes seins
Hardcore mais c’est voulu, t’inquiètes, j’oublie pas d’où je viens
Où je vais, je le sais, j’ai des visions très claires
Toi tu sais que je sais, et maintenant tu as peur
Pleures sur ton sort, je te préviens
A l’heure, pile à l’heure, je serai bien
Au virage, au tournant, là ou tu n’iras jamais
Tu crois être en avance, mais tu vis dans le passé
Dépassé, avarié, périmé, ta vision du rap
T’es surclassé que par ton gang, petite frappe
Pression, traque, c’qui me fait avancer
Frisson, craque, tu sais que je ta plais
A la fin, la chute, tu là verras pas venir
Aladin, c’est sur, a fait de moi un homme libre
Le Génie
